Découvrez toutes les participations de iEES Paris à la fête de la science 2021 du 1 au 11 octobre.
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L’espèce humaine est un voisin bruyant qui laisse la lumière allumée toute la nuit et libère dans l’environnement de nombreuses substances chimiques odorantes. Même non toxiques, ces productions interfèrent avec les processus sensoriels et cognitifs qui permettent aux organismes de communiquer, d’exploiter leur milieu, ou d’éviter les prédateurs.
Comment cette pollution sensorielle agit-elle précisément sur la faune et la flore sauvages ? Que peut-on faire pour l’atténuer ?
Un article, dans the Conversation, de Michel Renou, directeur de recherche INRAE.
Noctuelle du coton, charançon du palmier, carpocapse… autant d’insectes ravageurs des cultures dont on commence à comprendre l’odorat à INRAE, premier pas vers une lutte ciblée trompant leurs sens. Ces recherches à haut potentiel appliqué relèvent de l’écologie chimique, un domaine de recherche pluridisciplinaire alliant écologie, physiologie, biochimie et éthologie pour identifier et décrypter les différentes facettes des interactions chimiques entre organismes et environnement.
Un article, paru le 18 juillet 2021 dans Global Change Biology, rassemble pour la première fois un nombre conséquent de preuves empiriques des effets positifs de la biodiversité cultivée sur les agroécosystèmes.
La diversification des cultures entraîne une hausse de la production de 14 % et de près d’un quart de la biodiversité associée. La qualité de l’eau est améliorée de 50 %, la lutte contre les ravageurs et maladies de plus de 63 % et la qualité des sols de 11 %.
Comment définir la perception et à quel moment se développe-t-elle chez les animaux ? Comment ont évolué les différents sens chez les animaux et quels avantages adaptatifs cela leur a-t-il conférés ? Focus sur le reportage de la Méthode scientifique dédié à Nicolas Montagné qui explique comment les papillons perçoivent les phéromones émises par leur partenaire.
La recherche scientifique est soumise à un questionnement sur les modalités de la transition écologique, pour réduire son empreinte carbone. Le collectif “Labo 1 point 5” promeut une culture bas carbone dans la communauté scientifique.
Tamara Ben Ari de l’équipe EMS du département DCFE prend la parole dans l’émission de la Terre au carré de France inter.
La pêche intensive provoque en moyenne une diminution de 30 % de la taille du corps des poissons. Cette diminution en taille réduit les rendements de la pêche, et a des conséquences écologiques importantes. Des chercheurs se sont intéressés aux mécanismes d’évolution inhérents aux populations de poissons pêchés. Leurs résultats, parus le 16 mars dans la revue Ecology Letters, suggèrent que ce rapetissement ne résulte pas seulement de la pêche sélective des grands poissons, mais aussi de l’affaiblissement par la pêche de la sélection naturelle, dépendante de la densité d’individus, au sein de ces populations.
Le 4 et 5 mars a eu lieu le colloque de restitution de la partie des travaux ougandais du programme programme WaSAf (Water Sources in Africa).
Un consortium pluridisciplinaire a décelé de nombreuses erreurs et de multiples biais qui remettent en cause les conclusions de la méta-analyse de van Klink et de ses co-auteurs, sur la baisse nuancée de l’abondance des insectes terrestres et l’augmentation de celle des insectes d’eau douce..
Lire la suite / Read moreLes modifications anthropiques des paysages odorants affectent-elles le fonctionnement des écosystèmes ? Le cas échéant, comment est-il possible d’y remédier ?
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